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Voici les derniers développement dans l'affaire dite "de l'appart pourri à la moëlle". Rappellons que la semaine passée, les principales actrices de ce drame domestique à saveur de moisissures, se trouvaient dans un situation délicate : allaient-elles devoir être relocalisées suite à la destruction tout à fait prévisible et évitable de leur appartement. Qui allait gagner, des experts en reconstruction post-sinistre ou de l'assurance et ainsi exercer le pouvoir de décider de l'avenir de cet appart déjà à moitié déconstruit ( et par la bande, de l'avenir de nos 4 aventurières-pas-tellement-douées-pour-évaluer-les-vices-pas-si-cachés-d'un-appartement).
Et bien, les jeunes jouvencelles (... est-ce qu'on peut dire ça même si 3 des protagonistes sont en couples depuis au moins un an chaque ??? ) en ayant assez de voir de la merde à longueur de journée, ont décidé d'aller voir ailleurs si l'herbacée importée de l'Europe de la couleur de l'émeraude n'est pas, comme le dit l'addage, plus belle chez le voisin. Bon pas notre voisin directement, qui est un maniaque en puissance et qui doit tirer fierté du fait que ses enfants, indignement élevés par lui et son double féminin avec des cheveux blonds, suivent attentivement leurs traces à coup de pied et de hurlement à glacer le sang. Non, 3 des superbes et indépendantes héroines partirent dans le nord de la ville pour ci il n'y avait pas quelque chose de mieux à attendre de la vie. La réponse est oui. Un tout simple, tout catégorique, sans nuance et sans interprétation non-verbale contradictoire "oui". La preuve est en est faite par un superbe, lumineux, grand, fraîchement rénové 5 1/2 avec une propriétaire full gentille. (et qui nous aime) (oui, on a mis en marche le plan "on fait pitié, hein" à un certain point de cette histoire, on a perdu toute honte)
L'appart de rêve existe donc, mais est-ce que nos divines créatures réussiront à se l'approprier et à sacrer là l'ancien propriétaire, certes très beau, mais aussi totalement irresponsable, tout en se faisant du cash pour couvrir les dommages psychologiques qui ont été causés à leurs systèmes nerveux délicats, autant qu'à leurs mains, autrefois fines et douces, qui ont été durcies par le dûr labeur de passer leur temps à éponger les planchers. Ce qui n'était pas dans le bail de départ, dois-je le souligner !!!
Rien n'est certain dans cette aventure épique aux allures d'un film de la série "Fait vécu". L'assureur, c'est homme étrange dont on ne sait pas encore s'il sera un allié ou un ennemi ( il travaille pour le proprio véreux, c'est donc un ennemi, mais il donne de l'argent aux étudiantes désemparées, ce qui est bien... ou peut-être que non...)
En fait, on attend pas mal de ses nouvelles pour prendre une décision, on sait déjà en gros ce qu'il nous offre, soit une relocalisation dans un lieu très potable mais à genre 45 minutes en char de l'université ( euh.. ou non !) ou alors un montant de 25 $ par jour par personne pour qu'on se relocalise ailleurs et qu'on ferme notre gueule. Ce qui peut sembler bien.. mais ce n'est pas certain, surtout quand on sait qu'il est très rare que le but d'une assurance soit d'aider les gens, il faut donc se demander ce qui cloche. On sait aussi que les travaux devraient durer un mois.. si tout va bien. Tout ça durant les examens. C'est super. Vraiment.
Mais c'est tout ce qu'on sait pour l'instant car l'assureur qui devait nous appeller ne l'a pas fait. Oui parce qu'on a exprimé le désir de communiquer directement avec l'assureur de notre proprio... parce que lui il comprend jamais rien.
Voici donc nos jeunes et jolies demoiselles en train de se demander si les miracles existent, si elles ne pourraient pas à la fois, se retrouver avec l'argent des assurances et l'appart si merveilleux entrevu tel un rêve. Avouons-le, elles mériteraient bien un miracle...
Donc, restez à l'écoute pour la prochaine édition des Mystérieuses aventures de l'appartement à éviter comme la peste
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